Guy Cabay

Dans le cadre de la Fête de la Musique

Gratuit mais jauge limitée à 170 personnes.
Places distribuées sur place le 20.06 à 19h. Maximum deux places par personne.

Un concert unique à l’occasion des 30 ans de la Maison du Jazz avec Guy Cabay, légende vivante du jazz belge et inventeur de ce mélange détonnant qu’est la Bossa-nova chantée en wallon de Liège.

De Séville à Moscou, de l’Amérique à l’Afrique, Guy s’est produit partout, se voyant attribuer de multiplie surnoms ; «Master of Jazz Vibes», «King of Swing Wallon», «Le Plus Brésilien des Liégeois» ou «Le Plus Carioca des Verviétois». À l’occasion de ce concert, Guy Cabay vous fera (re)découvrir ses compositions personnelles. Ses textes originaux en wallon, sous-titrés en français seront projetés sur un écran pour profiter pleinement du contenu.

En 1978, Guy Cabay enregistrait deux albums extraordinaires de bossa-nova, chantés en wallon de Liège. Malheureusement, une sombre histoire de producteur véreux plus tard, les bandes d’enregistrement ont quitté les mains de Guy Cabay et les disques sont introuvables. Ils le seront pendant une bonne quarantaine d’années, jusqu’à ce que fin 2022, la musique de Guy Cabay parvienne aux oreilles du producteur français Bertrand Burgalat. Coup de foudre absolu, et voici que depuis, l’album Cabaycédaire est disponible sur le label Tricatel, avec les tubes Pôv’tièsse et Amon Laca ; un double vinyle inédit avec les paroles, ainsi qu’une version numérique.(article RTBF)

Guy Cabay est une légende vivante du Jazz belge. Ce vibraphoniste, pianiste, chanteur, auteur, compositeur, musicologue est né à Polleur (Spa-Belgique) en 1950. Il s’initie au jazz à la fois en autodidacte et sous la direction amicale et attentive du saxophoniste belge Raoul Faisant, ami de Coleman Hawkins. Fin des années 60, il étudie la musicologie à l’Université de Liège puis, part comme chercheur à Venise et à l’Université de Bologne où il prépare une thèse sur la musique du XVème siècle. Sa vie oscille alors entre les bibliothèques d’Italie du Nord et les clubs de jazz de Liège où il joue avec le saxophoniste belge Jacques Pelzer et le fabuleux guitariste René Thomas. Fin des années 70 avec Steve Houben et d’autres jeunes jazzmen de sa génération, il fonde la première école de jazz de Belgique, le “Séminaire de Jazz du Conservatoire Royal de Liège”. Guy Cabay écrit et chante paroles et musiques d’un album dont le succès est considérable, Tot-a-fèt rote cou d’zeûr cou-d’zos, un mélange surprenant d’accents brésiliens et de wallon, le dialecte de son pays natal. Commentaires de Chet Baker: ”Guy, you sing like Joao Gilberto“. Pour la critique et le public, il devient le chanteur intimiste amoureux de la bossa nova et le vibraphoniste le plus « carioca » parmi les jazzmen belges. (Igloo)

Cabaycédaire : Dans cet océan de mélodies limpides, d’harmonies renversantes et de chansons cousues d’or que constitue Cabaycédaire ; on ne remerciera jamais assez BB de nous offrir une fois encore ce miracle qui nous fait, de jour comme de nuit, courir après une énième (re)découverte d’un territoire discographique trop méconnu ou pas encore assez exploré. Entre Bertrand Burgalat et Guy Cabay, c’est comme si un fil d’Ariane reliait la France et la Belgique. Encore une Victoire de la musique signée Tricatel. (Les Inrocks).

Durée : 60 min.

Une carte blanche à la Maison du Jazz. En collaboration avec la plateforme Fête de la Musique à Liège, avec le soutien de la Ville de Liège, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Province de Liège.