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La Courte Échelle
Pass Chiroux : 7 € / Prévente : 8 € / le jour même : 9 €
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Spectacles
Organisation Les Chiroux
Dans le cadre des Mix’âges
Comédie loufoque de science-fiction, Cortex-iA pose la question du transhumanisme tout en abordant différents enjeux des nouvelles technologies.
Ne ratez pas la présentation de notre implant cérébral Cortex-iA, la révolution technologique qui va marquer l’histoire et modifier à tout jamais l’humanité. Finis les smartphones ! A la poubelle les montres connectées ! Avec l’implant Cortex-iA et son intelligence artificielle C4SS4NDR4, vous accédez enfin au stade ultime de la connexion, partout et tout le temps. Prenez une photo avec vos yeux et postez-la instantanément, regardez des vidéos directement dans votre cerveau, envoyez un message par une simple pensée, trouvez votre chemin dans n’importe quel endroit du monde, contrôlez votre état de santé, ne faites plus jamais d’erreur de calcul mental… Tout ça et bien plus encore… Alors n’attendez plus : connectez votre cerveau au monde !
Note d’intention par Alexandre Drouet, auteur et metteur en scène.
Les nouvelles technologies Nous ne sommes pas du tout réfractaires aux nouvelles technologies, au contraire. L’idée qui nous porte est celle de la réappropriation. Nous voulons donner l’envie aux jeunes de ne pas se contenter du rôle d’utilisateur final, de ne pas suivre ni subir, sans pour autant s’enfermer dans une posture de refus, mais bien de s’approprier ces technologies.
En 2020 sort sur Netflix le documentaire The Social Dilemma/Derrière nos écrans de fumée, qui dresse un constat alarmant des médias sociaux et tire la sonnette d’alarme. Un chercheur en technologies et communication à l’université de Washington, Pranav Malhotra, réagit sur le site Slate : « Même si The Social Dilemma tente d’élever notre conscience autour de problématiques importantes telles que l’éthique et la responsabilité des concepteurs et la protection des données privées, il se contente de ressasser des lieux communs érodés (et peu effectifs) qui font de la technologie la seule racine du mal ».
Et dans un article du Vif consacré au même documentaire, un spécialiste belge des réseaux, Damien Van Achter, renchérit : « L’éducation et l’encadrement, à commencer par la maison, font toujours office de régulateur et de baromètre. (…) Être emballé par la techno tout en développant une culture numérique critique de ces outils, c’est ça le plus important. Rester capable de mettre ces réseaux au service d’une intention ou d’objectifs nobles qui ne se résument pas à alimenter la machine et les publicitaires. » Afin de préparer Cortex-iA et d’enrichir ma réflexion, j’ai participé à des rencontres avec le MIIL (Media Innovation & Intelligibility Lab, un département de l’UCLouvain) initiées par l’Atelier Théâtre Jean Vilar, lors desquelles j’ai pu m’entretenir avec des chercheurs autour de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies.
Un des chercheurs, spécialisé en intelligence artificielle, va dans le même sens : pour lui, l’IA en elle-même n’est pas dangereuse, au contraire, mais elle pourrait le devenir si elle est mal utilisée ou dans de mauvais buts… Pour ce chercheur, l’enjeu c’est la réappropriation des technologies. C’est exactement cette idée qui nous porte aujourd’hui dans ce projet. Mon père était informaticien et j’ai grandi entouré d’ordinateurs. Il me semble que tous les enfants devraient apprendre à coder, ne fût-ce que pour comprendre un minimum les algorithmes et le fonctionnement des applications que nous utilisons tous les jours.
L’avenir s’écrit en code. Et si nous ne voulons pas renoncer aux principes de démocratie, il faut que ce code reste accessible (d’où le combat pour l’open source) et que les citoyens et citoyennes soient capables de le lire. Dans Cortex-iA, les personnages de la Directrice et de l’Informaticienne sont en conflit permanent sur la façon dont le produit a été programmé. On comprend que l’Informaticienne avait laissé une grande part d’open source dans sa version alpha et elle avait prévu qu’on puisse, par exemple, désactiver les mises à jour automatiques. Mais le marketing n’a qu’un seul but : la publicité ciblée et donc le traitement de données.
DISTRIBUTION & partenaires de la cie
Ecriture, mise en scène, création lumières et sonore : Alexandre DROUET
Interprètes : Maud BAUWENS, Marie INDEKO LOLEKE et Alexandre DROUET (ou Virgile MAGNIETTE)
Assistant à la mise en scène : Virgile MAGNIETTE
Scénographie : Laura ERBA
Voix-off : Shérine SEYAD
Vidéos : Sarah ROMERO-PINAZO
Costumes : Clémence DIDION
Artiste ferronnière : Maud MATOT
Stagiaire scénographe : Maria MONTERO
Coach gestuel : Michel CARCAN
Conseils techniques : Jérôme DEJEAN
Affiche : Julien BESURE
Photo : Gaël MALEUX
PRESSE
Prendre le sujet de l’intelligence artificielle – qui déchaîne actuellement les passions chez les uns et les angoisses chez les autres – et en faire une comédie loufoque, c’est la bonne idée du Projet Cryotopsie, qui avait déjà fait montre de son humour débordant dans Chacun son rythme à propos de la sexualité.
Catherine Makereel – Le Soir
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Pierre de Lune ; avec le soutien de la Roseraie, du Petit Théâtre Mercelis et de la SACD.
Durée : 55 min.
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