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Les Chiroux
Pass 7 € / Prévente : 8 € / Le jour même : 9 €
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Spectacles
Dans le cadre de Décolonisons / Décloisonnons
Les Rendez-Vous du TempoColor
Un duo mêlant danse hip-hop et musique, qui loin d’un discours pessimiste, nous montre qu’on peut vivre ses rêves, au-delà des cages qu’on nous assigne.
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Danseur, Faraja Batumike est né et vit à Goma, capitale touristique de la République Démocratique du Congo, pays de la Rumba et du Ndombolo. Au pied du Volcan Nyiragongo, les grands lacs frétillent de poissons, la végétation y est luxuriante et le sol regorge de métaux rares. Mais tout n’est pas si merveilleux… Le Nord Kivu est sujet à de nombreuses rebellions, massacres, viols, dans les villes des enfants dorment à même le caniveau, tandis que la corruption gangrène tous les niveaux de l’état.
Face à cela, nous on danse !
Accompagné sur scène du musicien Patient Ramazani Kabika et des installations de l’artiste visuel Precy Numbi, Faraja Batumike nous offre une performance qui évoque son parcours, son émancipation d’aprioris sociétaux.
Faraja Batumike : Auteur-Interprète.
Né à Goma où depuis 2007, il pratique la danse hip-hop, house, break, et le ndombolo. Il a remporté de multiples compétitions dans la région d’Afrique de l’Est. En 2020 il reçoit le prix de la danse Lokumu. Il a participé à plusieurs compétitions internationales. Il enseigne les danses afro urbaines à Goma et à l’international. Ses chorégraphies ont été présentées dans différents pays européens et africains. En 2021, il présente LA CAGE lors des Work in Progress du Detours Festival et remporte trois prix (Charleroi-Danse, CCJF, Grand Studio). Par ailleurs, l’artiste s’investit dans des activités avec la jeunesse locale, travaillant par exemple, à travers la danse et la culture hip-hop, avec des enfants en situation de précarité. Il œuvre également à développer la scène locale via son évènement le Goma Dance Festival.
Patient Ramazani Kabika : Musicien & Performer.
Formé au foyer culturel de Goma, ce musicien joue de plusieurs instruments. De 2014 à 2017, à Goma, il participe au Festival Amani. En 2021, il foule les planches de grandes scènes francophones belges dont Esperanzah, De juin 2020 à mars 2021, il participe à la saison 9 de The Voice Belgique. Il se met également au service de Rixrefugees, branche locale de la Plateforme Citoyenne de Soutien aux Réfugiés à Rixensart ainsi qu’au Collège Saint-Barthélemy à Liège. À côté de la scène belge, son talent s’exporte aux Pays-Bas.
Precy Numbi : Costumes & Scénographie.
Artiste visuel futuriste et performeur congolais, Precy Numbi témoigne des enjeux sociétaux actuels à travers ses oeuvres. Il souhaite interroger et interpeller le spectateur face à la mondialisation. Diplômé en 2015 en Arts graphiques à Kinshasa, Precy Numbi s’engage également dans le respect du droit de l’homme à travers des performances militantes dans l’espace public. Il effectue dès 2017 des voyages internationaux durant lesquels il se transforme en Robot Sapiens « Kimbalambala », une combinaison de 23 kilos de déchets composée notamment de carcasses de voitures. Avec cette armure, il dénonce les mauvaises habitudes des pays occidentaux qui se débarrassent de leurs voitures en Afrique ainsi que le pillage des minerais et métaux rares. Ses œuvres sont fabriquées avec les biens d’hier qui sont transformés en déchets aujourd’hui : bouteilles en plastiques, carcasses de voitures, déchets électroniques… Avec ce choix de matériel, il souhaite montrer la force de la résistance et la résilience humaine face aux différents enjeux environnementaux.
DISTRIBUTION & partenaires de la cie
De et par : Faraja Batumike
Direction artistique, Mise en scène : Milan Emmanuel
Création musicale : Patient Ramazani
Installation, Costumes : Precy Numbi
Scénographie, Création lumière : Peter Maschke
Regard extérieur : Juan Bernardo Martinez
Production : Cie No Way Back
Coproduction : Charleroi danse
Partenaire : Grand studio
PRESSE
La Cage se vit comme un voyage physique et initiatique. Destination ? La résilience.
Le Soir.
Si j’ai intitulé mon spectacle La cage, c’est parce qu’en Afrique, beaucoup de jeunes pensent qu’ils ne peuvent pas réussir. (…) Mais, ces limites qu’elles soient sociales, familiales, religieuses, on doit s’en libérer. Et ce, peu importe où l’on est.
Faraja Batumike dans La Libre.
Durée : 60 min.
Suivi d’un échange en bord de scène
Prix de la Ministre de la Jeunesse – Rencontres Théâtre jeune public 2022.
En collaboration avec l’opération Coup de théâtre
En partenariat avec PAC Régionale de Liège. En collaboration avec les Jeunesses Musicales de la Province de Liège.
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