Les fourmis et la sauterelle

Dans le cadre des rendez-vous du TempoColor

« Les fourmis et la sauterelle » éclaire les interdépendances mondiales.

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Anita Chitaya est une agricultrice du Malawi. Elle tente de rendre son village plus résilient et respectueux de l’environnement, d’y éradiquer la faim et d’y faire advenir l’égalité femme-homme. Néanmoins, lorsque les effets du changement climatique montrent des signes indiscutables de dommages irréversibles à sa terre et à sa communauté, Anita se rend aux États-Unis pour rencontrer des agriculteurs, des militants, des climato-sceptiques et des législateurs afin de les persuader de sauver sa maison en commençant par sauver la planète. Ce documentaire aborde les thèmes les plus urgents de notre époque : les changements climatiques, l’inégalité entre les genres, le racisme, le fossé entre les riches et les pauvres et contribue à mettre en lumière des initiatives portées par des groupes du monde pour sauver la planète.

Le film sera suivi d’une rencontre autour du fil rouge : Penser la crise climatique et agricole au regard du racisme et du patriarcat : un levier de changement ?

Un film et un débat pour réfléchir aux enjeux agricoles et alimentaires, à leurs impacts sur les populations d’ici et d’ailleurs et pour faire connaître des pistes d’actions vers un système plus juste et plus durable. Le festival Alimenterre propose à un public, chaque année plus nombreux, une sélection de films qui mettent en évidence les désordres agricoles et alimentaires et proposent des alternatives pour relever ces défis à l’échelle locale et mondiale.

Cette année, aux Chiroux, un focus sur les décolonisations nécessaires.

« Si la colonisation a laissé des traces plus ou moins profondes dans différents pans de la société, qu’en est-il de l’agriculture ? Car la colonisation était en grande partie fondée sur l’exploitation des ressources naturelles des pays colonisés au profit des pays colonisateurs. Le sujet est évidemment aussi complexe que la colonisation l’a été et appelle la nuance. Mais en regardant les systèmes alimentaires de ces pays, nous avons rapidement vu les marques laissées par cette période d’occupation, d’exploitation et de domination et certains ressorts entretenus aujourd’hui encore.(…) Heureusement, des mouvements contraires existent, là-bas comme ici, pour décoloniser les esprits et notamment avec le développement de projets de réappropriation par les populations locales de cultures traditionnelles par exemple. On avance, lentement, mais on avance. »
SOS Faim, 2020.

Programme du festival en ligne!

Durée : 180 min. (Accueil publics : 18:30 – Débat : 20:30)

Autre Terre, la Casa Nicaragua, le CNCD 11.11.11, Barricade et le Centre culturel de Liège – Les Chiroux en partenariat avec Humundi, le Beau Mur, Les Grignoux, Les équipes populaires, L’Aquilone, Identité Amérique indienne asbl, Education environnement et le CRIE, la MAdiL et la CATL.