Sur le chemin, j’ai ramassé des cailloux

Dans le cadre du festival Babillage, l’Art et les tout-petits

* à 11:00 (de 2 à 3 ans) et 15:00 (de 4 à 6 ans) 

Sur le chemin, j’ai ramassé des cailloux est un rituel d’écoute : un prétexte à être ensemble et (s’)écouter, le temps d’une trêve…

Et si la liberté, c’était de croire en d’autres possibles… ? Et si ces autres possibles étaient cachés ici et maintenant, juste là, à portée de corps et d’imagination, et qu’il fallait juste écouter attentivement pour les entendre murmurer et les suivre… ? Asseyons-nous en cercle dans ma grotte : il y a des ombres et de la lumière, la chaleur du feu, des cailloux, des roulements et des froissements, des cris d’animaux, des murmures d’ici et d’ailleurs, et tout ce qui se tissera en(tre) vous et moi, tout ce qui se racontera en(tre) nous dans ce présent commun. Un spectacle qui réveille le regard à travers le silence et une présence presque animale, par où va-t-elle nous emmener ? Sur le chemin… C’est un moment poétique qui émerge de l’inconnu.

DISTRIBUTION & partenaires de la cie
Conception et performance : Natalia DUFRAISSE
Inspiration lumière et complicité dramaturgique : Octavie PIÉRON
Regard bienveillant : Fatou TRAORÉ
Inspirations sonores: Sylvie BOUTEILLER
Costumière : Jennifer DEFAYS
Accompagnement production et diffusion : Julie PRAET
Photo : Pierre EXSTEEN

PRESSE
Seule sur scène dans Sur le chemin, j’ai ramassé des cailloux, rituel d’écoute, Natalia Dufraisse nous convie, à une étrange cérémonie. Sorte de chaman pour les enfants, la comédienne chuchote d’étranges incantations, avant d’ensorceler des galets de toutes les tailles. Comme ces cairns que les randonneurs laissent en chemin, comme marques de leur passage, elle érige de petites pyramides de pierres, quand elle ne les disperse pas comme autant de planètes au milieu de son univers. Avec ses airs de lutin, elle joue avec des plumes, convoque des dessins énigmatiques, embauche certains spectateurs pour véhiculer des messages et tisse ainsi des liens invisibles mais magiques dans notre communauté de spectateurs. Englobant les enfants dans ses constructions précaires, l’artiste tricote un fil intangible, mais bien réel, entre eux. « Au risque de nous rencontrer, prenons le temps d’y croire », nous glisse notamment cette ode à l’écoute, au carpe diem, au vivre, faire et imaginer ensemble.
Catherine Makereel, Le Soir, le lundi 23 août 2021.

Version petite enfance créée en collaboration avec le Théâtre de la Guimbarde (BE) et l’association ART/E (FR)

Durée : 35 min spectacle – 15 min. d’échange

Prix de la Ministre de l’Enfance et coup de cœur de la presse aux Rencontres Huy 2021